Test des Sony WF-C710N: C'est le coup dur

Sony WF-C710N: Design

C'est désormais une habitude de Sony et des casques qui ne sont pas vraiment dans le haut de gamme absolu : Seuls trois coussinets d'oreille en silicone de tailles différentes sont fournis. C'est tout simplement trop peu pour un article qui ne coûte que quelques centimes. Il n'est pas nécessaire d'en avoir huit comme chez Beyerdynamic. Mais au moins une autre paire, plus petite, permettrait aux personnes ayant de petites oreilles de ne pas les ajouter au panier. Mais si l'on trouve un coussinet qui convient parmi les trois fournis, les écouteurs tiennent bien dans les oreilles.

Quiconque possède ou achète des écouteurs intra-auriculaires part du principe qu'il est possible de contrôler la musique, le volume et autres par le toucher. Ce n'était pas le cas des anciens Sony WF-C700N. Ce modèle, vendu à peine 70 euros, possède des boutons-poussoirs qui fournissent un retour haptique lorsque l'on appuie dessus.

Mais Sony a équipé les nouveaux WF-C710N de boutons tactiles sensibles au toucher. C'est une question de goût. Lors du test, les surfaces tactiles des écouteurs ont réagi avec précision à la saisie et ont transmis les commandes rapidement. A propos de précision, il en manque une bonne dose au son.

Qualité audio et ANC des Sony WF-C710N

Lorsque l'on choisit un casque de Sony, on peut généralement compter sur une chose : un bon son. Les WF-C710N montrent que ce n'est pas toujours le cas. Ils s'efforcent certes de jouer de manière neutre, mais ils produisent trop souvent un son terne et délavé qui manque de dynamique fine et d'espace.

Tout sonne comme un seul bloc. C'est acceptable si vous n'avez pas de préférence en matière de son. Mais pour moi, quelques corrections sonores étaient nécessaires. Je voulais qu'il soit plus riche et plus volumineux, tout en augmentant légèrement les aigus. Je pensais que l'EQ à 5 bandes de l'application Sony pouvait le faire. Mais au final, j'ai trouvé que le caractère sonore était toujours un peu trop comprimé, voilé et sans liberté aérienne.

Il n'y a pas de doute : pour le quotidien, pendant les trajets domicile-travail ou en déplacement, le son est tout à fait suffisant. C'est aussi parce que l'oreille finit par s'y habituer.

Mais il n'y a pas que le son qui déçoit. Nous aurions également attendu davantage de Sony en matière d'ANC. Logiquement, un modèle de milieu de gamme, ce que sont les Sony WF-C710N, n'est pas un casque haut de gamme comme les WF-1000XM5. Il est donc évident qu'il faut faire des concessions au niveau des fioritures.

Mais une réduction du bruit qui ne fait guère de différence si elle est activée ou non est atypique chez Sony. Maigre consolation: il est tout de même possible d'amplifier les bruits ambiants et même d'en régler l'intensité. Il existe également une option "Focus sur la voix". Le nom de cette option indique déjà ce qui se passe lorsqu'elle est activée.

Sony WF-C710N: Batterie et recharge

Sony annonce pour le WF-C710N une autonomie de 8,5 heures avec l'ANC activé. Nous avons pu atteindre cette valeur lors du test à volume moyen. Si vous désactivez l'ANC, vous obtenez 12 heures. Et si à un moment donné, les écouteurs intra-auriculaires manquent de courant pour faire vibrer les membranes, ils doivent être placés dans l'étui pendant une heure et demie. Ensuite, les batteries sont à nouveau remplies à 100%.

Le Bluetooth 5.3 et les codecs audio SBC et AAC caractérisent le Sony WF-C710N. Sony renonce toutefois à son propre codec LDAC, dont la qualité est supérieure à celle du SBC et de l'AAC. Il est réservé aux modèles plus chers. En revanche, les écouteurs intègrent le Digital Sound Enhancement Engine (DSEE).

Il s'agit d'une technologie qui optimise en temps réel les fichiers musicaux compressés, par exemple au format MP3. Le DSEE reconnaît de manière dynamique les instruments, les genres musicaux et les éléments individuels d'un morceau de musique, tels que les voix ou les parties instrumentales, et restaure les sons perdus. Mais même ce super pouvoir supposé n'aide pas vraiment le son à se remettre sur pied.